dimanche 18 mars 2018

Deux mots sur un mot d'adieu


On dit, on dit, on dit, et voilà que, avec des on-dit, un article du JDD relance « l’affaire » du suicide de Kristina Rady. Une informatrice anonyme mais « proche de Noir Désir » « croit savoir » que la lettre d’adieu de Kristina comporte cinq pages qui accablent Bertrand Cantat. Eh bien non. J’ai en main une copie certifiée du document. Devant autant de malveillance, de suggestions malsaines, de fantasmes, j’ai décidé de m’en ouvrir ici, dans ce blog abandonné où il y a quelques années j’avais déjà donné la parole à Cini – Kristina Rady de son surnom.

Alors, cette lettre. Sur deux petites pages en vis-à-vis d’un cahier spiralé ouvert, quelques phrases griffonnées à l’écriture grosse qui émeuvent notamment par des ratures. Et c’est tout. Il y a sept noms dont quatre du côté des « méchants » et ce ne sont pas ceux qu’on croit. Que vous croyez. Arrêtez l’acharnement hystérique, cette haine qui la désolerait, qui n’est pas une façon de lui rendre justice. Laissez-la en paix, s’il vous plaît. Les suicidés, ce sont des enfants qui n’en pouvaient plus.